Maison de la poésie
157 Rue Saint-Martin, 75003 Paris

À l’occasion de la parution de je neige (entre les mots de villon) et d’Alger Céleste, Laure Gauthier et Katia Bouchoueva nous offrent une lecture à deux voix, un voyage entre Alger et Moscou-sur-Roche, les mots de François Villon et la neige, la mer et le ciel. Elles creusent à deux voix un écart entre les textes qui est un espace de vigilance.

Pour Laure Gauthier – Dire les mots absents de la poésie de Villon, parler depuis les interstices entre ses mots. Faire entendre ce qui reste quand on met à terre les poèmes. Le mouvement qui ondoie sous les mots, ou juste avant les mots. Cette impulsion d’écrire qui a été sienne. Ressaisir l’ondulation entre la vie du poète et son œuvre. Et pour Katia Bouchoueva avec Alger céleste : composer une suite de poèmes vocalisés qui tracent une cartographie intime entre Est et Ouest, Sud et Nord, air et terre, Russie et Algérie. Ce qui serait la délimitation d’un territoire reçu dans l’enfance et réinventé par les mots.

À lire – Laure Gauthier, je neige (entre les mots de villon), éd. Lanskine, 2018.

Katia Bouchoueva, Alger céleste , coll. « L’esquif », Publie.net, 2019

A voir Maison de la poésie – Paris

Crédit photos Galerie : @Marina Samoilenko.